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Quatre sommets emblématiques dans les Adirondacks en une fin de semaine

  • Photo du rédacteur: Thibault Jousselin
    Thibault Jousselin
  • il y a 1 jour
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 heures


Si vous pensez qu’il faut plusieurs jours pour explorer les grands sommets des Adirondacks, détrompez-vous. En une seule fin de semaine, j’ai eu la chance de gravir quatre High Peaks parmi les plus mythiques de cette chaîne montagneuse de l’État de New York. Une aventure exigeante, certes, mais l'une des plus belles que j’ai vécues à ce jour.
Une randonnée avec un paysage à 360°.

Résumé :


Si vous pensez qu’il faut plusieurs jours pour explorer les grands sommets des Adirondacks, détrompez-vous. En une seule fin de semaine, j’ai eu la chance de gravir quatre High Peaks parmi les plus mythiques de cette chaîne montagneuse de l’État de New York. Une aventure exigeante, certes, mais l'une des plus belles que j’ai vécues à ce jour.


Un départ tardif dans la pénombre

Tout a commencé un vendredi soir, à notre arrivée au Adirondack Loj. Il faisait déjà nuit tombée lorsque nous avons enfilé nos sacs pour rejoindre le début du sentier vers le mont Wright (1 398 m). À la lumière de nos lampes frontales, nous avons progressé jusqu’à un emplacement discret à proximité d’une chute d’eau, où nous avons installé notre premier campement. Dormir au bruit de l’eau en pleine forêt, loin de tout, donne déjà un ton particulier à l’aventure.

Wright et Algonquin : un réveil à couper le souffle

Le lendemain matin, après quelques pas, nous sommes rapidement sortis de la forêt pour grimper vers le sommet du Mont Wright, qui nous a offert une vue spectaculaire sur la vallée et le lac Placid. C’est une montagne souvent balayée par les vents, mais par temps clair, la récompense visuelle est exceptionnelle.

À peine le temps de reprendre notre souffle que nous avons poursuivi vers le Mont Algonquin, le deuxième plus haut sommet des Adirondacks avec ses 1 559 mètres d’altitude. La montée est plus technique, plus abrupte aussi, mais la vue au sommet est tout simplement grandiose.

Boundary et Iroquois : deux sommets en aller-retour

Avant de redescendre, nous avons laissé nos sacs dans un coin abrité pour faire un aller-retour vers deux autres High Peaks voisins : Boundary Peak (1 487 m), souvent considéré comme un sommet non officiel, et Iroquois Peak (1 484 m). Ces deux sommets permettent de prolonger l’expérience alpine sur une crête dégagée, offrant des panoramas à 360 degrés sur les montagnes environnantes.

Redescente vers le calme du Lake Colden

Après avoir retrouvé nos sacs, nous avons amorcé une descente difficile sur un sentier caillouteux qui longe un ancien lit de ruisseau. Cette section demande attention et patience, mais elle mène tout droit vers un véritable bijou caché : le Lake Colden, logé dans une vallée isolée. L’eau y est calme, l’endroit paisible, idéal pour une courte pause avant la dernière ascension de la journée.

Coucher de soleil au sommet du Mont Colden

Il nous restait encore de l’énergie – et un sommet – pour couronner cette longue journée. Nous avons attaqué l’ascension du Mont Colden (1 437 m) en fin de journée, à un rythme soutenu pour atteindre le sommet à temps. Et quelle chance : le soleil s’est couché au moment parfait, teintant de rose et d’orange les sommets des Adirondacks. Ce fut, sans aucun doute, l’un des plus beaux couchers de soleil que j’aie vus en montagne.

Dernier campement au Lake Arnold et retour

Nous avons entamé la descente aussitôt le soleil couché pour arriver juste à temps au camping de Lake Arnold, dans une zone marécageuse mais bien aménagée, et parfaite pour une dernière nuit de repos. Le lendemain matin, nous avons clôturé notre boucle en rejoignant Marcy Dam, puis le stationnement du Loj


Une fin de semaine exigeante… et inoubliable

Avec près de 31 kilomètres parcourus, et de 1 900 mètres de dénivelé et des sacs sur le dos, l’aventure fut exigeante. Mais entre forêts denses, crêtes alpines, lacs tranquilles et vues spectaculaires, cette fin de semaine restera parmi les plus marquantes de toutes mes randonnées.

Si vous êtes prêts à sortir des sentiers battus, à marcher dès la tombée de la nuit, à dormir en pleine nature et à enchaîner les sommets, alors cette boucle des High Peaks pourrait bien être votre prochaine grande aventure.

Photos :



Statistiques de cette expérience :


Type de randonnée : Boucle

Distance parcourue (aller-retour) : 31,5 km

Dénivelé : 1 852 m

Paysage : Forêt et sommet de montagne

Difficulté : Difficile

Prix : Stationnement payant (18 $ la journée)

Aperçu AllTrails de la randonnée du Mont Van Hoevenburg:


















Respect de la nature, pratiquer le Sans trace :

Cette activité a été réalisée en respectant les principes du sans trace, une approche essentielle permettant de minimiser notre impact sur l’environnement et préserver les milieux naturels visités. Pour en savoir plus : https://sanstrace.ca/les-sept-principes-sans-trace/


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